Fate Stay Night

- Fate Stay Night -

Nom: Fate Stay Night
Année: Animé: 2006 - Manga: 2005 - Jeu: 2004
Épisodes: 24
Tomes: En cours
Genre: Shonen
Studio(s): Studio DEEN
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Histoire:

Tous les dix ans, le monde est aux prises d’une guerre secrète et sans merci, la guerre du Saint Graal, dans laquelle s’opposent des magiciens accompagnés par leurs Servants, héros historiques ou légendaires se battant entre eux sous le contrôle de leur maître pour la conquête de cet objet de légende. Emiya Shirou, un lycéen aux pouvoirs magiques limités cachant en réalité un grand potentiel, se retrouve mêlé à cette guerre contre son gré, pacifiste convaincu qu’il est, accompagné de sa Servant Saber.
Source: Wikipedia

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Personnages principaux:

1/ Shirou Emiya
Fate Stay Night Shirou

Shirou est le personnage principal de l'histoire. Pacifiste, honnête, courageux, il tente de protéger les personnes qui l'entourent, y compris son servent Saber.
Il possède quelques capacités en sorcellerie, que son défunt père adoptif lui a appris. Il aime réparer les objets et cuisiner.
Au départ, il refusera de participer à la quête du Saint Graal.

2/ Rin Tōsaka
Fate Stay Night Rinb

Rin est une élève modèle, une idole de l'école. Elle est la descendante d'une grande famille de sorciers et tentera d'invoquer Saber. Mais elle échouera et se retrouvera avec Archer.

3/ Ilyasviel von Einzbern
Fate Stay Night Baronne

Jeune aristocrate allemande, elle voyage énormément pour gagner la bataille. Elle vit dans un château en compagnie de son servant et de deux domestiques.

4/ Shinji Matō
Fate Stay Night Shinji

Grand frère de Sakura et ami de Shiro. Tout comme Rin, il descend d'une famille de sorcier et est populaire. Il n'apprécie pas que sa soeur rende visite à Shirou.

6/ Saber
Fate Stay Night Saberc

Saber est le servant de Shiro. C'est une jeune femme loyale et peu loquace, qui semble froide. Elle n'apprécie pas la conduite de Shiro qui, d'après elle, nuit à leur mission.

7/ Archer
Fate Stay Night Archerv

Archer est le servant de Rin. Il n'a aucun souvenirs de sa vie antérieure. Il est sarcastique et cynique. Naturellement doué avec les armes à distance, il se débrouille aussi au combat au corps à corps.

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Mon avis:

Je dirai que Fate Stay Night est un manga à voir. Bien que loin d'être extraordinaire, il est pourtant fort agréable, autant visuellement que pour l'histoire et les personnages. Ces derniers sont d'ailleurs bien construits, de sorte que chacun soit intéressant et que le public puisse s'y attacher.
La plus grande réussite de cet animé, à mes yeux, est le nombre d'épisodes. Loin du nombre incalculable de certains manga, il y a juste assez d'épisodes pour placer l'histoire et qu'elle se déroule. Aucun épisode ne semble être "de trop" et l'animé ne tire pas en longueur, évitant ainsi de lasser.

Note: 14/20

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Illustrations:

Spoiler:

Étant fan de Type-Moon, je dois préciser que Fate/Stay Night ne reprend qu'une voie possible sur 3. L'auteur a créé 3 routes différentes qui se centralisent sur des personnages précis.

L'univers de Nasu est vaste, mais l'animé a su quand même expliquer les grands fondamentaux de celui-ci.

Un film reprenant une des routes possibles est sortit à l'étranger. J'espère pouvoir le voir ici un jour ^^

Sujet: Re: Fate Stay Night Dim 2 Oct 2011 - 1:33

Allez, amusons-nous avec Fate/Stay Night. Je tiens à préciser que je me suis refait la série complète, soit un marathon de vingt-quatre épisodes, spécialement pour cette critique, afin de bien me remettre en mémoire les petits détails qui tuent. J’espère que vous prenez bien la mesure du caractère louable de l’entreprise. Comme l’a déjà précisé le posteur ci-dessus, le jeu d’origine présente trois scénarios, trois « routes » qui divergent non seulement par l’héroïne mise en avant mais aussi par l’histoire. Il faut de plus savoir que les éléments de chacun sont complémentaires. Le premier est appelé Fate et se concentre sur le personnage de Saber. Le deuxième, Unlimited Blade Works, se tourne davantage vers Rin et Shirō, ainsi qu’Archer dans une certaine mesure. Cette route est celle empruntée par le film. Le dernier est Heaven’s Feel et accorde une grande importance à un personnage jusque-là très discret, Sakura. Cette route est de loin la plus complexe et la plus sombre, mais aussi la plus intéressante.

Bref, il n’est pas question ici d’aborder le jeu – et c’est bien dommage –, mais il était important d’en parler, et nous allons voir tout de suite pourquoi. La série animée, donc ; elle reprend majoritairement la première route, sans pour autant l’adapter complètement. Il y a des éléments piqués par-ci dans la deuxième, d’autres par-là dans la troisième, d’autres encore quasi entièrement créés pour l’occasion. En fin de compte, la version télévisée fait son propre petit scénario, et, bon, ça tourne plutôt pas mal. J’ai commencé par l’anime avant de me jeter sur le jeu, et j’en ai eu une bonne impression (si l’on oublie le passage dans l’espèce de chapelle abandonnée du domaine des Einzbern, qui ne ressemble à rien). L’histoire est cohérente dans sa progression, c’est le moins que l’on pouvait espérer. Il y a toutefois quelques probables incohérences sur la fin dans des propos tenus par Saber, par rapport aux événements de Fate/Zero, mais il faudrait une lecture attentive pour le confirmer. On pourrait cependant reprocher des longueurs : nombre de combats sont pratiquement interminables, et quelques séquences sont drôlement creuses, à tel point qu’on n’est pas loin de s’ennuyer. L’inconvénient majeur du changement de support explique en partie ceci ; il y a tellement de dialogues et de pensées, une telle quantité de matière dans le support d’origine que, pour laisser un sens à la série et faire en sorte qu’elle soit compréhensible, certains passages traînent nécessairement. Inévitable mais préjudiciable. Ou inversement.
Je sais que je n’ai absolument pas traité l’histoire en elle-même ici, alors que ça devrait être l’un des objectifs d’une critique. Si vraiment je devais le faire, je dirais qu’elle a le double avantage d’être diablement originale et complexe, seulement j’estime qu’il convient mieux de juger le jeu sur ce critère, puisque nous avons affaire ici à un condensé qui ne couvre même pas un tiers du scénario complet.
Un truc qui bute, c’est la musique. Je ne parle pas des génériques de début et de fin ; quoi qu’il en soit je l’ai trouvée plaisante. Tout spécialement le morceau EMIYA. Ça et Archer récitant le sort d’incantation d’Unlimited Blade Works, ça me donne la chair de poule.
L’un des points forts de cette série réside dans les personnages, ausis nombreux que complexes. C’est l’élément qui lui donne une vraie dynamique et lui permet de ne pas trop tourner en rond ni perdre en substance. Sept Servants et sept Masters, soit un minimum de quatorze personnages, plus leur entourage. Il y a là de quoi s’amuser. Chacun a son caractère bien marqué, sans pour autant virer dans le personnage trop stéréotypé ou caricatural. Ils connaissent l’hésitation, en viennent parfois à changer d’avis, ils ont tous énormément de choses cachées… À mes yeux, c’est l’une des forces de l’anime par rapport à bien d’autres. Ils ont l’air plus vrais et vivants que la majorité des protagonistes d’animation. Après, quand il s’agit de remplir leur rôle, évidemment c’est une autre histoire. Mais pour ce qui est de la psychologie, c’est appréciable ; même si Shirō et Saber sont deux vrais gamins. Ils sont mignons par moments, mais à d’autres, on a envie de les claquer. Illya est une petite merveille, et c’est dommage qu’un élément essentiel à la compréhension d’un petit nombre de ses répliques n’ait pas été apporté dans l’anime. Rin est toujours adorable dans son rôle de tsundere – et ce n’est pas pour rien qu’elle en est un des archétypes. Quant à Sakura, eh bien… elle méritait une plus grande place. Elle a bien un moment d’importance, que l’on comprend assez mal d’ailleurs, vu le peu d’attention qui lui est porté jusque-là. Il y a bien une chose qui m’a tapé sur les nerfs tout du long, c’est le doubleur de Shirō. Il a une voix pourrie, j’en pouvais plus de l’entendre gueuler « Sabeeeeer ! » à longueur d’épisode – je vous rassure, ce n’est pas mieux dans le jeu, il ne vaut toujours pas un clou, n’arrive toujours pas à se bouger (pour ce qui est de Fate), mais au moins il n’y a pas le son.
Si cette série vous a plu, je vous invite à regarder le film Unlimited Blade Works, lequel montre une autre route, est plus joli et à mon sens plus intéressant. Cela étant dit, après tous ces éloges, c’est un anime qui reste bien fade à côté du jeu, et c’est pourquoi le regarder une nouvelle fois après avoir terminé Heaven’s Feel a relevé du parcours du combattant (avec des sous-titres français approximatifs, entre fonte illisible et horribles fautes). Par contre je ne suis pas d’accord avec l’avis précédent. Si cet anime présente une histoire et la raconte de manière satisfaisante, il est vraiment, vraiment loin d’apporter des réponses à toutes les questions qu’elle peut soulever. Il est intéressant pour lui-même, il permet de passer un bon moment, mais si on veut aller au fond des choses, le jeu est inévitable.

Si vous avez plus de 18 ans et que vous savez vous servir d’Internet, je vous recommande le visual novel. Surtout, ne pas désespérer à chaque bad end ou dead end. Il y en a un paquet, genre 40, et obtenir toutes les fins débloque des petits bonus. Mon seul regret est que Mitsuzuri n’ait presque aucune importance quel que soit le scénario. ;__;

Je conclurai ainsi : “I ask of you. Are you my master?”

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