Evangelyne avait réussi à convaincre son amoureux, Alexis, d'aller voir une voyante qu'elle connaissait bien. Là-bas, ils furent accueillis par la vieille gitane. Le jeune homme brisa accidentellement un vase poser sur le coin de la table et la vieille dame, affolée, l'avait menacé en lui disant qu'il venait de s'attirer le mauvais œil. Elle lui prédit des problèmes, que des problèmes ! La voyante connaissait la façon de s'en débarrassé, mais en contre-parti, il devrait la payer.

Le garçon, sceptique, ne l'avait absolument pas cru. Sa vie était géniale, il avait réussi à se procurer le corrigé de l'examen du lendemain, tout était parfait !
Alexis n'avait donc pas fait attention aux avertissements de la vieille folle et avait passé son examen, le lendemain. Il avait ensuite dîné avec sa bien-aimée. C'est ensuite que les problèmes se pointèrent. En effet, Alexis commença à sentir de terribles brûlures à l'estomac. Il avait beau utilisé les remèdes de grand-mère d'Evangelyne, rien n'y faisait ! Après une semaine de souffrance, il reçut sa note d'examen. Malheureusement pour lui, l'adolescent s'était procuré le mauvais corrigé. Il avait, par conséquent, raté tout l'examen et c'était retrouvé avec un gros zéro. La fac ou Alexis avait décidé de s'inscrire, voyant ses mauvaises notes dans une matière aussi importante que le français, le refusa en tant que nouvel élève.
De très mauvaise humeur, le garçon déversa sa colère sur sa petite amie comme du venin. Celle-ci, outrée, rompue avec lui. Finalement, après un gros orage, il revint à la boutique de la voyante, le visage ruisselant d'eau de pluie et de larmes. Son père venait de faire un accident de voiture ; il était toujours vivant, mais il avait de grande chance de mourir. Alexis, totalement paniqué, n'avait plus qu'une idée en tête : se débarrasser du mauvaise œil. Il était donc venu payer la vieille dame, qui pris l'argent et lui promis de tout faire pour l'en débarrasser.

Après que le jeune homme soit sorti de la boutique, la voyante resta un moment seule, avant qu'une ombre ne se dessine derrière elle. Evangelyne s'approcha d'elle par derrière :
- Il a finalement craqué ! J'ai cru que celui-là n'y croirait jamais, à ta « voyance » ! Mais la prochaine fois, oublie la mort d'un proche : empoisonner sa nourriture et lui donné un mauvais corrigé, c'est une chose ; trafiqué les freins de la voiture de son père, s'en est une autre !
- Désolée, ma chérie, mais sa nous rapporte de l'argent, tout de même ! fit la vieille dame. Et puis, il était extrêmement sceptique, ce petit ! La prochaine fois, prend en un moins têtu, veux-tu ?
- D'accord, grand-mère.