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 School Days [Romance, Drame]

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MessageSujet: School Days [Romance, Drame]   School Days [Romance, Drame] I_icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 15:50

School Days [Romance, Drame] 415341SchoolDays
Haha mes débuts dans le graphisme. comme c'est laid.



    ▬ Informations générales


Année: 2007
Titre original: School Days
Nombre d'épisodes: 12
Genre: Drame, Romance.

Staff technique

Studio d'animation: TNK
Réalisation: Motonaga Keitarô
Chara-design: Gotô Junji (c'est lui qui a osé)
Auteur: Overflow
Musique: Okubo Kaoru

Introduisons la série: School Days (スクールデイズ, Sukūru Deizu) est un animé qui a fait parler de lui. Tout d’abord pour la raison simple qu’il est tiré d’un jeu hentai du même nom. School days met en scène une histoire d’amour qui termine mal (en général ♫) et qui en met plein les mirettes selon mon propre point de vue. Mais School Days de quoi ça parle ?

    ▬ Contexte

Makoto Ito est un jeune garçon timide et sans histoires. Il prend tous les jours le même train depuis le lycée. Et tous les jours il voit une ravissante demoiselle lisant son livre dans son coin. Petit à petit il se sent épris d’elle. Un jour il entend parler d’un « sortilège » d’amour. Il suffit de prendre l’être aimé en photo et de le garder trois semaines en écran de veille sans que personne ne le voit et c’est l’amour fou. Le lendemain matin, Ito décide de prendre une photo de Kotonoha Katsura. A peine arrivé en classe que sa voisine voit la photo et s’exclame qu’elle connait cette fille. Cette voisine, qui va aussi devenir sa meilleure amie se nomme Sekai Saionji et va donc lui arranger le coup. Mission accomplie pour l’entremetteuse, le couple se forme… Mais Sekai semble aussi amoureuse d’Ito alors pourquoi ?

Voilà pour le contexte de base, cependant l’histoire sombre et les situations plus réalistes que dans un animé normal me pousse à prévenir que l’animé n’est pas à conseiller pour les moins de 12 ans. Pas à cause de scènes hentai qui ont totalement étés supprimées mais bien à cause du message véhiculer, des images, des situations choquantes qu’il peut y’avoir.


    ▬ Protagonistes


School Days [Romance, Drame] 853182Makoto
Makoto Ito :
Le centre de l’intérêt des filles de cette série, comme dans tous les animés harem du style. Mais le voir évoluer et prendre la mauvaise pente au fur et à mesure de l’animé est extrêmement addictif.

School Days [Romance, Drame] 407114Katsura
Kotonoha Katsura :
Fille gentille et sans histoire, elle est extrêmement timide et ne montre pas trop ce qu’elle vie. Au fur et à mesure de l’animé elle va s’affirmer de plus en plus, montrant ainsi d’autant plus à son petit ami qu’elle est folle amoureuse de lui.

School Days [Romance, Drame] 881588Sekai
Sekai Saionji :
Pour une raison simple c’est mon personnage préféré. C’est la meilleure amie d’Ito, mais elle est aussi très amoureuse de lui. Elle donne tout un tas de conseil au jeune homme pour bien conquérir sa dulcinée mais en essayant malgré elle de le récupérer. Vraiment j’aime ce personnage.

School Days [Romance, Drame] 647657Sanstitre6
Les autres:
Ce que je pourrais reprocher aux autres c'est d'être de vrais seconds roles en puissance. Pas de passé, pas d'avenir, que de la merde en somme. Sauf que ceux là sont particulier quand même. Parce qu'ils jouent leurs rôle (plus ou moins important à un moment) puis disparaisse. Ils sont un peu les "troubles fêtes" de la série j'ai envie de dire.


    ▬ Mon point de vue, Indeed.


Bon alors on va commencer par le début. Beaucoup m’ont dit que cet animé était nul, que le charadesign était à chier et tout un tas de choses. Je vais donc remettre les pendules à l’heure et vous dire que chacun ses gouts parce que j’ai vraiment beaucoup aimé. L’explication la plus simple est que cette série sur l’adultère (tout du moins c’est comme ça que je le vois) se prends au sérieux vous en oubliez que c’est un divertissement ? Et bien non il ne faut pas, je vais donc mieux expliquer mon point de vue.

Tout d’abord, le chara design n’est pas ouf c’est sûr. Les filles ont toutes le même visage, seule les coupes de cheveux changent et la couleur des yeux, les décors sont basiques, les couleurs aussi (ce qui est un bon point. Pas de cheveux bleus électriques à l’horizon. J’aime ça !). Pourtant le trait de crayon/tablette , par moment, est vraiment appréciables et on se surprends à avoir le cœur qui bat par la beauté de l’image (enfin moi en tout cas). Visuellement, même si je n’ai pas été transporté, je ne peux pas vous laisser dire que c’est de la merde.

La musique ! Je n’ai jamais été très doué pour faire attention à la musique mais là j’étais obligé ! La musique vous plonge dans une ambiance glauque, inquiétante, enfantine, insouciante… C’est dingue je n’avais jamais trouvé une bande son aussi importante que dans cet animé. La musique vous plonge au cœur des sentiments, des émotions que ressentent les personnages au moment où elle démarre. Néanmoins je n’ai ni aimé l’ending ni l’opening, comme pour énormément d’animés d’ailleurs.

Maintenant on va arriver au background. Commençons par les personnages : Ils sont absolument tous méprisables. Oui oui vous avez bien lu, je déteste chacun de ces personnages. Je les suit, observe leurs descente en enfer, leurs épreuves et je me dis « Mais comment tu peux continuer à faire ça c*nnard ? » en voyant Ito faire l’idiot. Ou encore « Arrête de fermer les yeux tu vas exploser ! » quand je vois Kotonoha qui rigole avec Ito… Aargh je les déteste tellement. Ils représentent tous des personnes ayant une personnalité détestable que l’on pourrait avoir rencontré dans nos vies où même parfois avoir été. Tous ces personnages donnent au fur et mesure de l’animé une ambiance de plus en plus malsaine à la série et cela jusqu’au moment final. Quand je pense que les premiers épisodes m’ont parut tellement rose bonbons et bêtes… MON DIEU !

Parlons un peu de l’intrigue en elle-même. J’entends déjà les gens dire « Encore une histoire d’amour foireuse ! On s’en tape ! » Mais réfléchissez deux secondes. On a tous déjà lu des histoires d’amour foireuse ou bien vu que ce soit dans un film, un livre, une série, un manga TOUS ! Mais là, oubliez cette idée d’histoire d’amour foireuse et voyez le comme une critique de l’adultère chez les jeunes gens. Les adolescents trop pressés de connaitre le corps de l’autre et qui en oublis les règles de vie avec les autres, ces imbéciles qui pensent avec leurs parties plus qu’avec leurs cœur. Voir tous ces moments d’amour, de haine, de trahison ça vous file une sacré sueur dans le dos. Vous vous demanderez vite où est-ce qu’ils vont arriver et quand vous le découvrirez il y aura deux écoles : « J’le savais » et « … J’me sens tellement souillé ».

Pour tous ces points, pour m’avoir fait passer de l’ennui mortel à cette tension palpable sur l’avenir de nos héros, pour m’avoir fait haïr un personnage mais m’avoir donné envie de savoir la suite… Pour tout cela je donne à cet animé la note de 14/20 !

L’animé perds des points surtout à cause du chara design plus que bancale, mais aussi de sa mauvaise présentation de l’intrigue. Même si jouer sur le suspense est bien, avec une histoire pareil on n’ajuste pas envie de voir la suite. Si je n’avais pas lu les critiques je ne m’y serais certainement pas atteler. On a tendance à croire que c’est un énième truc d’amour nul alors que, et ce malgré le fait qu’on retrouve tous les ingrédients nécessaires à notre Love story, on se retrouve avec un animé aboutis et poignant. Je n’ai qu’une chose à dire, mieux qu’une claque cet animé est un vrai coup de poignard !

    ▬ Illustrations.


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MessageSujet: Re: School Days [Romance, Drame]   School Days [Romance, Drame] I_icon_minitimeVen 21 Sep 2012 - 8:27

School days doit facilement faire partie des dix premières séries animées que j’ai regardées. À l’époque, j’avais un regard frais sur un format que je connaissais peu, et j’ignorais tout des visual novels. Non pas que ça change fondamentalement la donne pour School Days, car, même parmi les adaptations de ces jeux, celle-ci se dégage du lot. Sur le coup, je n’ai trop su qu’en penser, et il m’a fallu un certain temps avant de pouvoir dégager une opinion claire et mesurée à son propos.
 Le premier épisode met plutôt bien en situation, même si l’on peut reprocher le manque global de petits détails. Disons-le clairement, la série passe pour pauvre question diversité visuelle, la palette est minimaliste. Probablement pour respecter le support d’origine, car il est difficile de différencier une image du jeu d’une tirée de l’anime. Bref, je reviens là où je voulais en venir : l’histoire. Honnêtement, je ne sais pas trop de quelle manière l’aborder, puisque je considère deux façons de la voir…

 Prenons-la de façon diachronique (en suivant son évolution dans le temps). C’est une vision que l’on n’a, je le pense sincèrement, que la première fois. Comme pour toutes les séries, certes, mais encore plus pour celle-ci. Car cette première fois vous risquez de vous ennuyer, et le mot est faible. Je pense que cet anime mettra vos nerfs à l’épreuve. En tout cas, les miens y sont passés. Grâce à Makoto. Plus les épisodes passaient et moins je supportais la série, me demandant même pourquoi je continuais. J’ai vraiment pris sur moi lors de la longue descente aux Enfers de l’épisode 2 à l’épisode 11, qui se fait de façon exponentielle, de plus en plus noir et toujours plus vite. Et puis le dernier est arrivé. La réconciliation inespérée du spectacle avec son spectateur, ou l’inverse. Enfin des choses qui donnent de nouveau envie de regarder. En bref, le cheminement fut long et difficile.
 C’est là que la vision d’ensemble intervient : c’était nécessaire. Une fois arrivé au bout, on voit l’intérêt de tout ce que l’on a subi, on comprend le schéma d’ensemble, on se rend compte que la situation de l’épisode 12 ne pouvait intervenir sans les dix précédents, malgré l’ambiance de plus en plus morbide qui en suinte. Un point qui, je crois, explique cette partie difficile est l’exactitude des relations humaines dépeintes. Ou la crédibilité, si exactitude est un mot qui vous fait peur. Elles ont une résonance terrifiante, réelle ; trop réelle, à tel point qu’elles sont aussi insoutenables que les mêmes situations en vrai. C’est une chose rare dans le monde de la fiction qui aime se servir des clichés et autres tropes (qui sont nécessaires, ce n’est pas un reproche), et davantage encore dans le domaine de l’animation japonaise et des jeux pour adultes. Quoi qu’il en soit, c’est une véritable qualité qui met en exergue la progression et la conclusion, et l’histoire une fois terminée a un véritable sens. C’est d’ailleurs la seule raison pour laquelle j’ai encore, à ce jour, de l’affection pour cette série, sinon elle aurait été très vite oubliée après avoir été incendiée. Je ne regrette clairement pas d’avoir regardé School Days ni d’avoir pris le temps de poser mon jugement après son visionnage, car ce serait un réel gâchis de la cataloguer dans « c’est hyper chiant » sans prendre la mesure du scénario.

 Côté personnages, on finit par tous, à quelques exceptions près, les détester à un moment ou l’autre de la série. L’ironie ? C’est un exutoire, presque une catharsis. On y verse sa haine sans retenue, jusqu’à ce qu’elle soit tarie. Ce qui finit par arriver, sans problème, vu les quantités torrentielles qu’on évacue. En fin de compte, j’apprécie Kotonoha dans les protagonistes, les yeux fermés. Elle est un peu empotée et a ses défauts, mais fondamentalement c’est une bonne gamine, qui ne méritait pas vraiment le traitement qu’elle a subi durant la série. Setsuna et Otohime comme secondaires, et ça c’est purement subjectif. Quant à Sekai, elle est trop manipulatrice pour moi, et Makoto… eh bien, il mérite son nice boat.
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